Compte-rendu du 29ème club de lecture (juin 2015) – Thème : La gastronomie dans les romans

Pour animer ce club, il ne nous manquait que …. du chocolat !

 

« Chocolat amer » de Laura ESQUIVEL

Dans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion. À cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. Car Tita possède d’étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de roses ont un effet aphrodisiaque, ses gâteaux un pouvoir destructeur…

 

« Le festin de Babette » de BLIXEN

Babette est une Française devenue domestique en Norvège, après la Commune qui l’a contrainte à l’exil.
Ses patronnes sont deux vieilles filles austères. Le jour où elle gagne dix mille francs or à une loterie, elle leur demande de la laisser préparer un dîner fin, dans la grande tradition française. Sa fortune y passe, mais une soirée aura effacé des années de carême.

 

« La cuisinière » de Mary Beth KEANE

Immigrée irlandaise courageuse et obstinée arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, Mary Mallon travaille comme lingère avant de se découvrir un talent caché pour la cuisine. Malheureusement, dans toutes les maisons bourgeoises où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, et certains en meurent. Mary, de son côté, ne présente aucun symptôme de la maladie. Au contraire, sa robustesse est presque indécente. Des médecins finissent par s’intéresser à son cas, mais la cuisinière déteste qu’on l’observe comme une bête curieuse et refuse de coopérer. Pourquoi la traite-t-on comme une malade alors qu’elle est en parfaite santé ?

Histoire tirée d’un fait réel.

 

« La seiche » de Maryline DESBIOLLES

Une femme seule prépare des seiches farcies pour ses invités du soir. Et cuisiner, c’est tout un art. L’art de recevoir, d’offrir, de se mettre en scène et de séduire. Cuisiner c’est sentir, toucher, goûter. Et c’est aussi se plonger dans ses souvenirs d’enfance, ses désirs ou ses peurs… La nostalgie a parfois un goût d’huile d’olive et de confiture de tomates vertes. Un récit pur et poétique,
qui se savoure tout doucement.

 

« Une gourmandise » de Muriel BARBERY

C’est un vieil homme qui s’éteint, péniblement alité. Pas n’importe quel homme, mais le plus grand critique gastronomique du monde, qui est parvenu à hausser un art mineur au rang des plus prestigieux, a fait et défait des réputations. Après quelques décennies de boustifaille, d’agapes, « des flots de vin, d’alcools en tout genre, après une vie dans le beurre, la crème, la sauce, la friture, l’excès à toute heure », le vieil homme tire sa révérence, rend son tablier, sa plume. Ce n’est rien, sinon qu’in extremis « une seule chose importe » : le souvenir d’une saveur, « vérité première et ultime de toute une vie ».

 

« Mangez-moi » de Agnès DESARTHE

Ouvrir un restaurant ? Quelle idée…
C’est pourtant celle qui vient à l’’esprit de Myriam, et qu’elle s’empresse de mettre à exécution. Les ennuis commencent car ce restaurant est aussi sa maison. Éviter la faillite, vivre en clandestine et garder un secret qui lui pèse comme une enclume, c’est son combat de tous les jours…

 

« Pour l’amour du chocolat » de Jose carlos CARMONA

Lausanne, 1922. Le jeune Adrian Troadec, dix-huit ans, livreur de lait, tombe amoureux de la jeune Alma Trapolyi. Apprenant qu’Alma joue du violoncelle, il se met à la musique. Peu doué, il est vite recalé du Conservatoire et retourne à ses activités laitières. Un jour, durant sa tournée, il aperçoit le père d’Alma, Lajos Trapolyi, devant un échiquier. Il devient alors l’élève d’Alexander Alekhine, champion soviétique, qui lui fait gagner le championnat suisse et l’amitié de Lajos. Alma continue d’ignorer son prétendant « qui sent toujours la vache ».

 

Notre PROCHAIN RENDEZ-VOUS aura lieu

LE 24 septembre à 17H

THEME : L’AGE D’OR