Compte-rendu du 32ème club de lecture (décembre 2015) – Thème : les grands découvreurs

LES DECOUVREURS

 

« America Vespucci » de Olivier IKOR

Né à Florence au temps des Médicis, Vespucci a fait des études de cartographie et a occupé un poste.

A voyagé pour chercher un nouveau cap entre l’Océan Atlantique et l’Océan Pacifique. Il a atteint ainsi le Cap de Bonne espérance. Il a écrit 4 journées pour conter ses 4 voyages.

« América » de Romain SARDOU

Au temps d’Henri VIII d’Angleterre ; trois couples d’origines différentes :

Un couple d’Irlandais qui s’installe en Angleterre, un autre couple d’irlandais qui partent vers les Etats-Unis et un 3ème couple Allemand qui part également vers les Etats-Unis. Récit sur leurs fortunes, leurs parcours et leurs religions.

 

« Les ingénieurs : Destinées incroyables » de Jan QUILLON

Un cirque exhibe un « sauvage »du nouveau monde mais celui-ci s’échappe et dans sa fuite en pleine forêt, il prend son pied dans un piège. Recueilli par un aristocrate, capitaine sans fortune, il le soigne et lui obtient une entrevue avec le roi Louis XV. Celui-ci le choisit pour espionner les anglais. Le sauvage instruit par les Iroquois contait une femme emprisonnée pour l’assassinat de son mari…

 

« Explorateurs du XVIème siècle » de Michel MOLLAR

Ils étaient tous marchands ou religieux. A cette époque, la navigation progresse et permet les recherches et découvrent les étoiles pour se repérer. Marco Polo Part de Venise en famille, Christophe Colomb découvre Haïti. L’altérité et l’hégémoie s’installent. Les Barbares sont en réalité de « Bons Sauvages ».

 

« La planète des fleurs ou les botanistes voyageurs du XVIème au XVIIIème siècle » de Marguerite Duras

Ils étaient jeunes, audacieux, curieux et savants. Ils (médecins, écrivains, marins)partaient, franchissaient les océans pour découvrir et répertorier plantes et épices. « Ils ont cueilli le monde ». Ils s’appelaient Tournefort, Poivre, Bougainville pour ne citer que quelques renommés. Ainsi ont-ils permis d’instaurer dès 1640, l’herbes nationale du jardin des plantes de Paris.

L’hortensia, la girofle, la noix muscade sont venus jusqu’à nous par les fabuleux voyages de navires tels que la Boudeuse, l’Astrolabe mais les jalousies, les rivalités entre frères et les maladies ne les ont pas épargnés. Belors fut le premier dans cette nouvelle science et rapporta d’Italie notamment le platane, les glands du chêne liège, la rose de Noël, le laurier rose . De la Billarderie, après des études faites dans l’université de renom de Montpellier fut désigné comme botaniste dans une expédition qui le mènera jusqu’en Tasmanie. Il y trouva l’hibiscus utilisé tant à des fins nutritives et décoratives que pour fabriquer des cordages.

En 1830 Jacquemont découvre un oranger au pied de l’Himalaya dans ce pays si hostile habité par les neiges éternelles. Poursuivant son voyage en Inde vers le Cachemire il en revient avec le groseillier, le jasmin, l’ancolie, l’azalée, le rhododendron et la pivoine blanche. Il y eut d’autres expéditions vers la Perse d’où proviennent la rose et l’amandier. Plus tard ces aventuriers sont sollicités par les Etats-Unis, créant ainsi un « import-export » scientifique.

Ce livre très documenté retrace les histoires passionnantes de ces découvreurs courageux de « paradis terrestres ».