Compte-rendu du 7ème club de lecture (avril 2013) – Thème : Votre coup de coeur

Pour notre 7ème rencontre, ce sont 12 lecteurs qui ont échangé leurs impressions sur leur COUP de CŒUR.Le genre des livres choisis était très varié et les lecteurs « amoureux » de leur livre ont su partager leur plaisir et nous donner envie de lire leur coup de cœur!

Ce fut une animation très dynamique! Merci à tous !

« La vierge en bleu » de Tracy Chevalier : Dans ce roman, deux histoires s’imbriquent. La 1ère se déroule au XVIème siècle dans les Cévennes huguenotes. Isabelle est émue par le bleu de la grotte de Marie. Isabelle est rousse, et cela porte malheur à cette époque. Suite à la Nuit de la St Barthélemy, elle part avec son mari et ses enfants en Suisse. La vie y est difficile et son mari devient violent. Isabelle reçoit un morceau d’étoffe bleue avec lequel elle coud un jupon à sa fille. Mais la couleur est interdite à cette époque…

La 2ème histoire se passe de nos jours, un jeune couple américain vient s’établir près de Toulouse. La jeune femme a un cousin du nom de Tournier qui vit en Suisse. Elle fait des recherches sur sa famille et découvre un tableau où la couleur bleue est présente….

« Inconnu à cette adresse » de Taylor Kressmann : C’est la correspondance épistolaire fictive étalée du 12 novembre 1932 au 3 mars 1934 entre deux amis, Martin Schulse, 49 ans, marié et père de trois garçons, et Max Eisenstein, 50 ans, célibataire, ils sont associés de longue date dans une affaire prospère de commerce de tableaux à San Francisco. Martin est allemand, Max est un Américain ayant fait des études en Allemagne. D’origine juive, il retourne vivre en Amérique…..

« Soufi mon amour » de Elis Safak : Ela, 40 ans, est américaine. Elle mène une vie paisible avec son mari fortuné. Ela s’ennuie et décide de reprendre son activité de lectrice pour un éditeur. Elle va découvrir l’histoire de Roumi, grand poète turc.

Ce roman est rempli d’amour, de tolérance, de patience, de psychologie: les personnages changent de vie, ils se déstructurent pour mieux se reconstruire.

« La passagère du silence » de Fabienne Verdier : C’est le récit initiatique d’une jeune étudiante des Beaux Arts qui, pour parfaire ses connaissances en peinture, veut partir en Chine. Elle part dans la région montagneuse du Sichuan pour se vouer corps et âme pendant 10 ans, à la calligraphie.

« Ne cherche pas à éblouir, à faire la maligne, reste vraie. …. Apprends à reconnaître et choisis la voie de la sincérité… » (paroles d’un de ses maîtres calligraphes)

Sa quête se tourne vers la philosophie chinoise et surtout la calligraphie chinoise traditionnelle, l’un ne pouvant être séparé de l’autre!

« On me demande souvent comment j’ai pu supporter une existence si difficile. …. La différence réside dans la persévérance, la volonté acharnée de poursuivre. Certains satisfaits s’arrêtent en route; d’autres continuent à chercher jusqu’à ce qu’ils trouvent. D’autres se contentent d’apprendre quelques trucs, …. , et croient pouvoir faire illusion. Elle ne dure pas très longtemps. »

Elle va être confrontée à la langue, la méfiance, la promiscuité, la misère, la maladie et finalement à l’après révolution culturelle.

A lire absolument! Article tiré du blog : « Lectures aux quatre vents »

« La délicatesse » de Foekinos : Nathalie et François sont heureux, ils s’aiment et semblent avoir la vie devant eux… Mais, un jour, la belle mécanique s’enraye. François décède brutalement. Veuve éplorée, Nathalie devient une forteresse où même les plus grands séducteurs vont se heurter. Sauf un : Markus, un collègue terne et maladroit, sans séduction apparente. Sur un malentendu, il obtient de la belle un baiser volé. Pour cet outsider de l’amour, c’est un signe du destin : il se lance à sa conquête… tout en délicatesse.

Article tiré de Babelio

« Les piliers de la terre » de Ken Follet : Nous sommes au XII ème siècle, dans une Angleterre ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s’assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l’amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle.

La haine règne, mais l’amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.

Une fois de plus, Ken Follet s’appuie sur un monumental travail d’historien.

« Le prince des marées » de Conroy : Il y a le père, Henry Wingo, pêcheur de crevettes, violent, buté. La mère, Lila, belle, ambitieuse, monstrueuse. Et les disputes, les cris, les coups…
Luke, le fils aîné, Tom et Savannah, les jumeaux, auraient peut-être pu, malgré tout, sortir indemnes de leur enfance saccagée. Car ils avaient l’île Melrose, les marais, le parfum d’eau salée de la Caroline du Sud, l’or de ses lunes et de ses soleils… Peut-être auraient-ils échappé aux stigmates du passé, s’il n’y avait eu le moment d’horreur absolue, un soir, dans la petite maison blanche. Et si leur mère ne leur avait pas imposé la silence, les condamnant ainsi à revivre le drame, jour après jour, nuit après nuit. (résumé issu de babelio)

« Le chant du coyote » de Colum Mc Cann : Après 5 ans de voyage, Conor âgé de 23 ans revient en Irlande, sa terre natale, pour retrouver pendant une semaine son père alcoolique, solitaire et grincheux dont l’hygiène est plus que douteuse, sa seule occupation étant la pêche à la mouche.

Ce vieil homme malade a mené une vie mouvementée voir instable: orphelin, il réussit à s’équiper en matériel photographique et quitte l’Irlande à 18 ans pour l’Espagne au moment de la guerre « franquiste ». Puis il part au Mexique pour tenter sa chance et rencontre sa future femme « Mam ». Avec Mam, il s’installe à San Francisco puis dans le Wyoming mais il n’arrive pas à percer en tant que photographe alors il part pour New York espérant y trouver la lumière propice à ses prises de vue…

En 7 jours, Conor tente de comprendre la vie douloureuse de ses parents; pour cela il va s’aider des quelques photos sauvegardées de sa mère pour remonter le temps.

Cette démarche va favoriser un rapprochement entre le père acariâtre, abandonné par sa femme et le fils solitaire qui n’avait que 12 ans lorsque sa mère est partie. Ils vivent tous les deux avec le manque de cette femme très belle et facile à vivre.

Dans cette quête familiale, l’auteur décrit les rapports entre père et fils ; ainsi que les rapports entre les deux époux. Pour cela, il nous emporte d’une époque à une autre en utilisant différents procédés: l’observation des photos et les souvenirs qu’elles évoquent; les rencontres faites par Conor pendant ses 5 années à la recherche de sa mère et les quelques souvenirs que son père accepte de dévoiler.

L’auteur retrace toute cette épopée en nous baignant dans chacune des atmosphères des pays traversés ce qui est très plaisant. (Article issu du blog: « lectures aux quatre vents »)

« Segou » de Maryse Condé : Ségou, c’était, à la fin du XVIIIe siècle, entre Bamako et Tombouctou – dans l’actuel Mali – un royaume florissant qui tirait sa puissance de la guerre. A Ségou, on est animiste; or, dans le même temps, une religion conquérante se répand dans les pays du Niger : l’islam, qui séduit les esprits et se les attache.
De ce choc historique naîtront les malheurs de Ségou et les déchirements de la famille de Dousika Traoré, noble bambara proche du pouvoir royal. Ses quatre fils auront des destins opposés et souvent terribles, en ce temps où 3e développent, d’un côté, la guerre sainte, et, de l’autre, la traite des Noirs. (article issu de babelio)

« De l’émerveillement » de Michael Edwards : La lectrice, enchantée par cette lecture nous a lu quelques phrases…

« La balade de Lila K » de Blandine Le Callet : La ballade de Lila K, c’est d’abord une voix : celle d’une jeune femme sensible et caustique, fragile et volontaire, qui raconte son histoire depuis le jour où des hommes en noir l’ont brutalement arrachée à sa mère, et conduite dans un Centre, mi-pensionnat mi-prison, où on l’a prise en charge…

« Les déferlantes » de Claudie Gallay : A La Hague, village portuaire de Normandie, la narratrice, employée par le Centre Ornithologique est venue y compter les oiseaux. petit à petit, elle va se fondre dans le paysage se faisant accepter par les habitants de cette région âpre et belle. L’arrivée de Lambert un jour d’orage va réveiller « la mort des fantômes » et soulever des questions, des mystères…

La lecture est lente mais pleine d’émotions.

« Rue des voleurs » de Mathias Enard : Un jeune garçon de Tanger est pationné de polars et apprend le français au travers de ses lectures. Il est amoureux … mais va être expulsé de chez lui…

« Sauve-moi » de Guillaume Musso : Juliette se dit avocate, Sam se dit marié alors que sa femme est décédée… Comment vont-ils vivre leur coup de foudre???

« Sauve-toi. la vie t’appelle » de Boris Cyrulnik : Boris Cyrulnik nous raconte pour la première fois en détail son histoire bouleversante.