Compte-rendu du 8ème club de lecture (juin 2013) – Thème : Les Grands espaces Américains

Pour notre 8ème rencontre, nous avons choisi « Les grands espaces » qui fut le thème choisi pour les ESCAPADES LITTÉRAIRES qui ont eu lieu à Draguignan (Var) au mois de mai.

Aujourd’hui, ce sont 9 lectrices qui ont échangé leurs impressions sur les livres proposés sur ce thème.

« Mille femmes blanches » de Jim FERGUS : En 1875, un chef Cheyenne, Little Wolf, se rend à Washington pour demander au président Ulysses S. Grant de lui faire présent de mille femmes blanches, dans le but d’ »assurer la sécurité et la prospérité d’un peuple assiégé de toutes parts ». Les volontaires seront recrutées pour la plupart dans les pénitenciers et les asiles de fous. Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace l’aventure de ces femmes parties vivre dans les grandes plaines de l’Ouest ; à travers les carnets intimes de l’une d’elles, May Dodd, le lecteur partage leurs appréhensions et leurs doutes, mais aussi leur exaltation à la découverte émerveillée d’une civilisation respectueuse des individus et de l’environnement. Jim Fergus signe là son premier roman, véritable hymne d’amour au peuple Cheyenne et condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d’alors.

4 lectrices avaient lu ce livre et l’avaient beaucoup apprécié!

« Mr et Mrs Bridge de Evan S. Connell :  Cet ouvrage est écrit en deux parties. L’écrivain, universitaire, a d’abord publié Mrs Bridge en 1959. Ayant remporté un énorme succès, Evan Connell a produit dix ans plus tard Mr. Bridge et a présenté les deux portraits ensemble en diptyque.

Le portrait de Mr. Bridge apparaît en premier au travers de 141 textes assez courts qui peuvent être lus dans le désordre car il s’agit d’instantanés qui relatent la vie quotidienne du personnage ainsi que ses idées politiques, religieuses et autres. Mr Bridge est un américain moyen qui vit à Kansas City dans le Missouri. Il est avocat, travailleur rigide, conservateur, honnête, de religion protestante mais non pratiquant.  Il mène une vie de couple et de famille qu’il juge et croit exemplaire…

Le portrait de Mrs Bridge arrive en second dans l’ouvrage. C’est une femme mariée, mère de famille qui a le souci de bien éduquer ses enfants, leur apprenant les bonnes manières. Mais elle est désœuvrée lorsque ses enfants grandissent…

Les différents thèmes abordés sont: la famille, les gens de couleur, l’argent, le travail, les relations, la morale.

« Des souris et des hommes » de John Steinbeck : Dans les années 30, Lenny et Georges sont amis. Lenny est petit et vif alors que Georges est grand aux gestes mous, il a 4 ans d’âge mental. Lenny économise pour s’acheter une ferme, alors que Georges aime caresser, toujours à la recherche d’un doudou!

Tous les deux se louent dans les ranchs. Là où ils travaillent il y a beaucoup de journaliers et une femme, c’est la femme du fils du propriétaire; elle est aguichante et tourne autour des journaliers. Il y a aussi un vieil homme, usé par le travail, par le temps, c’est un homme à tout faire qui propose aux deux jeunes de s’associer à eux pour acheter une ferme.

Un soir, alors que les journaliers vont en ville, Lenny décide de les accompagner, laissant George seul au ranch…..

« Avenue des géants » de marc DUGAIN : C’est l’histoire vraie d’un tueur en série d’une intelligence diabolique que nous conte Marc Dugain.  Il nous entraîne dans le monde de Al Kenner avec la construction progressive d’une analyse de sa personnalité extrêmement bien menée, on suit sa vie sans se douter à aucun moment de ce qui va se passer …

Trois lectrices présentes avaient lu ce livre, 2 étaient enthousiastes, la 3ème n’a pas aimé le style trop relâché. A vous de donner votre avis!!!

« Léviathan » de Paul AUSTER : Léviathan est le titre du livre que le jeune et talentueux Benjamin est entrain d’écrire. Est-il devenu le poseur de bombes qui plastique l’une après l’autre les multiples statues de la Liberté ornant les villes américaines ?

« Galveston » de Nic PIZZOLATTO : 1987, La Nouvelle Orléans, Roy Cady apprend qu’il a un cancer du poumon et que Stan, son boss proxénète et dealer, lui confie une mission qui ressemble fort à un piège.
Sorti vivant de ce traquenard, Roy prend la fuite, emmenant avec lui Rocky, petite prostituée, et Tiffany, quatre ans. Les débuts d’une cavale sur les routes brûlantes du golfe du Mexique jusqu’à Galveston, Texas. Et la tentation d’un répit dans un motel paumé au milieu d’autres âmes perdues.
Mais comment échapper à une bande de tueurs quand on a en sa possession des documents compromettants et beaucoup de sang sur les mains ?

« Julius Winsome » de Gérard DONOVAN : Au cœur de l’épaisse forêt du Maine, Julius Winsome rejoue, à sa façon, l’histoire primitive des Etats-Unis: au milieu d’une clairière est posée sa maison, aux murs tapissés de plus de trois mille livres, il est entouré de bois denses, du grand froid, d’animaux sauvages et de quelques chasseurs.

Dans son chalet, Julius Winsome vit seul, avec ses chers livres et son chien, qu’il a appelé Hobbes. Il semble être au calme, jusqu’au jour où, au seuil de l’hiver, le chien Hobbes meurt, tué d’un coup de feu tiré à bout portant. Un acte de malveillance anonyme qui enraye la trop paisible mécanique existentielle de Julius Winsome : le voici qui empoigne un fusil, s’enfonce dans la forêt, se transforme en machine à tuer…

« Les quatre journées d’Américo Vespucci » de Olivier IKOR : A l’occasion des cinq cents ans de sa mort, la vie splendide et romancée d’Amerigo Vespucci : navigateur, aventurier, cartographe, négociant et explorateur, qui donna son nom à l’Amérique. A l’instar de Colomb, il traversa plusieurs fois l’Atlantique pour découvrir d’autres passages vers les Indes et cartographier les nouveaux rivages. Étrange destin que celui de ce marin florentin dont la renommée dépassa celle des plus grands navigateurs de son temps, et qui aujourd’hui semble tombé dans l’oubli… En s’appuyant sur les rares écrits d’Amerigo, Olivier Ikor nous livre le roman de sa vie : vers 1510, à Séville, Amerigo, vieillissant, commence la rédaction de ses Mémoires. Il évoque sa jeunesse insouciante à Florence, son amour passionné et partagé pour Simonetta, la  muse de son ami le peintre Botticelli. Amours dangereuses… Amerigo doit fuir la ville. (Article tiré de Babelio)